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Statistiques : évitez les pièges !

Norhane

Que ce soit au travail ou dans la vie de tous les jours, les statistiques et leur signification sont parfois difficiles à appréhender. À l’approche des élections législatives, nous vous dévoilons 3 pièges des statistiques !

1- Le « Les Français pensent que… »

Vous l’avez sans doute vue sur bon nombre de journaux, car cette formule est de loin la préférée des médias. Une technique souvent utilisée est la technique de l’accolade. Elle consiste à regrouper des modalités de réponse après le sondage, afin de mettre plusieurs groupes de répondants dans la même catégorie.

Par exemple, à la question « Que pensez-vous de… ? », on peut répondre :

  • Tout à fait contre
  • Contre
  • Plutôt contre
  • Sans avis
  • Plutôt pour
  • Pour
  • Tout à fait pour

Après le sondage, pourtant, on peut regrouper toutes les modalités allant de « tout à fait contre » à « plutôt contre » pour produire une majorité, et déduire que « Les Français pensent que… ».

2- L’intervalle de confiance

Et puis finalement, ces résultats sont-ils vraiment fiables ? Les données pour s’en assurer sont rarement en évidence, mais pas introuvables.

La technique de l’intervalle de confiance permet par exemple de vérifier la fiabilité d’un résultat. Elle consiste à transposer les résultats obtenus dans un échantillon par rapport à ce qu’ils seraient dans l’entière population que l’on veut étudier.

La règle est la suivante : plus l’échantillon est important, plus l’intervalle de confiance est resserré et plus résultat est fiable. Ainsi, pour un échantillon ou un sous-échantillon de 100 personnes, l’intervalle peut avoir une amplitude de presque 20 points de pourcentage ! D’où l’importance de s’informer sur les méthodes statistiques utilisées !

Exemple : « 50% des Français n’aiment pas les légumes ». Sur un échantillon de 100 personnes, l’intervalle de confiance pour ce résultat est [40,2 ; 59,8]. Autrement dit, il y a 95% de chances que ce « 50% » soit en réalité un nombre situé entre 40,2% et 59,8% dans la population française, notre population étudiée.

À noter que la certitude à 95% est souvent utilisée, mais que l’on peut choisir un autre seuil.

3- Les causes des chiffres

Souvent occulté, le contexte est primordial pour bien comprendre le résultat d’une étude statistique. En effet, certains facteurs peuvent avoir une incidence sur les réponses à une enquête. Il existe donc des méthodes de calcul pour vérifier un lien entre deux variables, comme la méthode du Khi2.

Cette dernière consiste à mesurer les écarts entre les résultats obtenus et les résultats théoriques (que l’on aurait dû obtenir dans le cas d’une totale indépendance entre ces deux variables).

Prenons comme exemple le genre et le goût pour les langues. On calculera la répartition théorique des réponses selon le genre, avant de faire la somme des écarts entre les valeurs obtenues et les valeurs théoriques. On obtiendra alors le Khi2, qui permettra de déterminer la probabilité de dépendance entre le fait d’être une femme et d’aimer les langues étrangères.

Vous l’avez compris, il est facile de se faire avoir par toutes ces données ! Heureusement, le Groupe Arkesys vous propose de nombreuses formations statistiques, pour ne plus jamais être embarrassé face aux chiffres !

Crédit image : ©Unsplash – Justin Morgan

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Norhane

Norhane est assistante communication au sein du Groupe Arkesys. Étudiante en BUT Information – Communication, elle réalise un stage de deux mois au Pôle Communication. Toujours en quête de nouvelles informations, elle aime partager, tant avec des mots que des images !

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